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A lire avec vos enfants: 5 clés pour une assiette qui te donne la pêche!

Commençons par un petit exercice. Imagine la pyramide d’aliments que tu as déjà enfournée depuis ta naissance. Chaque pyramide est unique et dépend de tes goûts et de tes habitudes. De quoi se composerait la tienne? Beaucoup de pain? Plein de fruits et légumes? Du lait? Des colonnes de chocolat? Des pâtes à gogo? Quels sont tes aliments préférés? Et ceux qui te font grimacer?

Les aliments que tu manges chaque jour ne sont pas anodins. Ils ont un impact sur ta santé, sur ta croissance, sur ton énergie et même sur ta concentration en classe 🙂 Alors, curieux de savoir quels sont les bons réflexes pour une assiette qui te donne la pêche? Découvre les 5 conseils clés à ne jamais oublier:

1. Boire de l’eau

L’eau, c’est la vie! Dès 4 ans, il faut boire au moins 6 verres d’eau par jour (+/- 1L). L’eau permet à toutes les petites cellules de ton corps de fonctionner comme il faut et de faire le grand nettoyage de temps en temps. Quand tu as soif, ça veut dire que tu es déjà déshydraté. Tu te sentiras plus fatigué, moins concentré et tu auras peut-être aussi mal à la tête. La solution? Une gourde pleine d’eau à siroter tout au long de la journée!

2. Manger des fruits et des légumes de toutes les couleurs

Les fruits et les légumes sont essentiels pour le bon fonctionnement de ton corps. Ils t’apportent de l’eau, des vitamines et minéraux (pour des joues bien roses), des antioxydants (c’est comme de l’antirouille) et plein de fibres (pour un transit au top!). Les fruits sont très sucrés: garde-les comme « dix heures » ou pour le goûter. Chaque couleur de fruits ou de légumes a un rôle bien particulier. Essaye de manger minimum 3 couleurs chaque jour. Mets une poignée d’épinards dans ton smoothie à la banane (promis, tu ne goûteras rien) ou amuse-toi à faire de jolies formes (spaghettis de courgettes, rondelles de concombre en forme de coeur,…).

3. Consommer des omégas 3 (c’est quoi ça?!)

Les omégas 3, c’est une sorte de graisse très importante pour le bon fonctionnement de ton cerveau et donc pour bien apprendre à l’école! Le problème, c’est que le corps n’est pas capable de les fabriquer et il doit donc les trouver dans la nourriture. On trouve les omégas 3 principalement dans les noix, les graines de lin et les poissons gras (comme le saumon, les anchois, les sardines). Si tu aimes le poisson, c’est parfait, essaye d’en manger 2 à 3 fois par semaine. Sinon, n’hésite pas à grignoter quelques noix ou à manger des oeufs de poules nourries aux graines de lin!

4. Cuisiner à la maison

Quand on achète de la nourriture industrielle comme des biscuits, des chips ou des bonbons, on y trouve plein d’ingrédients très étranges et nocifs pour la santé: des conservateurs, des colorants des exhausteurs de goût, trop de sel, trop de sucre, des mauvaises graisses,… Fais l’exercice de lire les étiquettes. Si la liste des ingrédients est longue et qu’il y a des mots que tu ne comprends pas, c’est mauvais signe. Alors, à ton tablier! Il est temps d’apprendre à cuisiner des bons ingrédients bio, locaux et de saison. Simple et bon!

5. Eviter le « tout blanc »

Certains produits comme la farine, le riz ou le sucre sont « raffinés ». Cela signifie qu’on a enlevé toutes les vitamines, les minéraux et les fibres. Il ne reste plus que du sucre (sous forme d’amidon). Ces produits deviennent alors tout blanc. Dommage pour le corps qui n’y trouve plus beaucoup d’intérêt! Surtout qu’on a tendance à manger déjà beaucoup trop de sucre (dans les biscuits, les bonbons, le chocolat, les produits industriels). Remplace plutôt le riz blanc par du riz semi-complet, le pain blanc par du pain gris et le sucre blanc par du rapadura (sucre non raffiné) ou du sucre de coco.

Tu connais maintenant les grands secrets pour être bien dans ton assiette et bien dans tes baskets. A toi de jouer et de les mettre en pratique!

Vio des Croqueuses

Pourquoi il est urgent de décrocher du sucre?

Il n’y a pas si longtemps, j’étais une vraie junkie. Une accro au sucre. L’envie irrésistible d’un paquet de bonbons ou autres sucreries me tombait dessus pour ne plus me quitter. Un vrai petit koala diabolique qui me chuchotait à l’oreille d’ouvrir toutes les armoires ou filer au magasin à la recherche d’une denrée douce qui calmerait mes ardeurs. Je m’enfilais alors l’heureux élu au plus grand bonheur de mes papilles. Et place ensuite à la culpabilité, au mal de ventre et aux cuisses qui semblaient gonfler au fil des secondes. Je me jurais alors que PLUS JAMAIS je ne tomberais dans ce piège qui me rendait malheureuse… mais en vain. La guerre au sucre était déclarée!

Le sucre, c’est vraiment mauvais pour la santé?

Le sucre en soi, n’est pas nocif. Il est même nécessaire à la vie. Le sucre présent dans les aliments est dégradé en molécules de glucose qui sert de fuel pour créer notre énergie. Le poison, c’est le sucre ajouté, consommé en excès. Nous sommes la première génération à ingurgiter une telle dose de sucre ajouté (+/- 35 kg par personne par an, ce qui revient à 100g par personne par jour !) . Et les conséquences sont sévères : une véritable explosion de l’obésité et du diabète de type 2. Mais pas que:

Le sucre est pro-inflammatoire et acidifiant. Le corps doit pomper dans ses réserves de minéraux pour tamponner ces acides et maintenir le pH de notre corps à des niveaux acceptables. Résultat : nous nous déminéralisons.
Le sucre ajouté est très rapidement absorbé dans le sang ce qui n’est pas simple à réguler pour notre corps. Le pancréas s’épuise à sécréter de l’insuline, notre glycémie (taux de sucre dans le sang) ressemble à des montagnes russes et nos journées sont ponctuées de coups de pompe.
Le sucre en excès impacte notre humeur, attaque nos dents, fatigue notre foie, accélère le vieillissement, affaiblit nos reins, augmente le risque d’hypertension, et j’en passe…

Pourquoi c’est si compliqué d’arrêter le sucre?

Arrêter le sucre n’est pas une simple question de volonté. C’est un combat ! Le sucre vient titiller les neurones de la récompense et de la motivation au même titre que la drogue. Pour beaucoup, c’est presqu’un sevrage, une désintoxication.

Et plus on consomme de sucre, plus les créatures gourmandes qui peuplent notre flore intestinale se multiplient de façon démesurée au détriment des autres honnêtes soldats. On parle alors de « candidose ». Et ils en redemandent, les voraces ! La seule solution, c’est de les affamer petit à petit pour ré-équilibrer la troupe.

La guerre au sucre ne fait que commencer…

Le sucre est ancré dans notre quotidien et dans nos habitudes. Manger du pain blanc et de la confiture avec un verre de jus d’orange, c’est normal. Donner des petits biscuits aux enfants qui ont à peine quelques dents, c’est normal. Prendre une barre de chocolat quand on a un petit coup de mou, c’est normal. Anniversaires, goûters, vacances, pâques, carnaval, noël, halloween, ou dimanche tout simplement, quand c’est la fête, on mange du sucre, et c’est normal. Il y a du pain sur la planche pour changer nos croyances et nos habitudes…

L’industrie agroalimentaire nous met des bâtons dans les roues

Dans ce contexte, l’industrie agro-alimentaire en profite : le sucre, c’est hyper bon marché, et plus les produits en contiennent, plus les gens en achètent. Il faut reconnaître que c’est tentant d’en ajouter un peu partout : alors pourquoi pas dans les sauces, les soupes, le jambon, le bouillon de légumes, les boites de thon, les sushis ? Autant de sucres cachés qui accélèrent l’épidémie silencieuse du surpoids et du diabète.

Diminuer les sucres ajoutés, c’est devenu un combat économique et politique, des histoires de lobby où les plus grandes études à ce sujet sont financées par les acteurs de l’industrie eux-mêmes : une conférence sur le diabète organisée par Mondelez (Milka, Oreo, Lu, Côte d’or,…), un programme pour les enfants sponsorisé par Kellogs, Orangina-Schweppes, Ferrero (Nutella !) et Nestlé. L’émission Cash Investigation sur le sucre nous ouvre les coulisses de ce monde absurde.

Heureusement, depuis peu, une prise de conscience émerge. Un balbutiement, certes, mais porteur d’espoir. Comme pour le tabac, le combat contre le sucre est en marche. Le moment viendra où les paquets de sucre porteront l’inscription : « le sucre nuit à votre santé ».

Pourquoi il est grand temps de diminuer drastiquement votre consommation de sucre?

Pour redevenir libre! Parce que le sucre est addictif. Plus on en mange, plus on en a besoin. Adieu les grignotages compulsifs!
Pour devenir plus ZEN! Parce que le sucre favorise le stress, les états dépressifs, la mauvaise humeur…
Pour garder la ligne! Parce que le sucre qui dépasse nos besoins en énergie est transformé en… graisse, et hop dans nos cuisses!
Pour améliorer notre concentration, notre mémoire et notre vivacité d’esprit! Parce que le sucre nous embrume…
Pour prendre notre santé en main! Parce que le sucre nous acidifie et pompe nos précieux minéraux…
Pour aiguiser notre palais à la découverte de nouvelles saveurs! Parce que le sucre asphyxie nos papilles…
Pour rayonner! Parce qu’on va trouver des alternatives pleines de vitamines et que notre peau et nos cheveux en seront les premiers témoins.
Et à long terme, pour mettre les chances de notre côté contre le diabète, les maladies cardiovasculaires, les maladies neurodégénératives et les cancers… même si le sucre n’est qu’un des facteurs, c’est toujours ça de pris!

Envie de faire le pas ? Rejoignez la Communauté des Croqueuses et découvrez nos astuces et nos recettes faciles, rapides et gourmandes sans sucres ajoutés!

A l’attaaaque!

Les 5 clés d’une alimentation saine

Voici 5 clés essentielles à nos yeux qui résument les valeurs des Croqueuses comme base pour une alimentation saine et équilibrée. En nutrition, tout n’est pas blanc ou noir. Tout est une question d’écoute de soi, d’équilibre et surtout surtout (non, ce n’est pas une faute de frappe) de PLAISIR!

1. L’équilibre

La nutrition est un domaine en pleine évolution. D’un côté, c’est passionnant parce qu’il y a de nouvelles découvertes tous les jours. D’un autre côté, on entend tout et son contraire: des régimes hyper protéinés, sans glucides ou avec des calories limitées, l’importance de manger tout cru, tout cuit, tout dissocié, tout smoothie, les bienfaits de manger végétarien ou même végétalien, tout y passe! Chez les Croqueuses, on fuit les extrêmes. Pour nous, la vérité est toujours dans l’équilibre. L’homme est omnivore, il mange de tout en quantités modérées et surtout, il s’écoute pour comprendre ses besoins.

2. S’écouter

Il n’y a qu’un seul qui sait exactement ce dont on a besoin: c’est notre corps! Quelle machine incroyable quand on y pense. Il nous envoie des signaux clairs de faim, de satiété, des envies de légumes après nos excès ou des envies de chaud en hiver. Encore faut-il l’écouter… Pensez aux bébés: il ne faut pas leur apprendre à pleurer quand ils ont faim ou à arrêter de manger quand ils sont rassasiés. C’est une faculté innée. Le problème, c’est qu’en grandissant, on a tendance à perdre cette habitude : parce qu’on nous oblige à finir notre assiette ou parce qu’on devient accro au très sucré, au très salé, aux exhausteurs de goût qui dérèglent nos signaux. Heureusement, avec un peu d’entraînement et de persévérance, on peut tout doucement se reconnecter à nos sensations. Et ça, chez les Croqueuses, c’est une des clés d’une alimentation qui croque.

3. Je suis unique

Nous sommes chacun unique au monde (ça le fait, non!?), doté d’une combinaison savante de cellules, d’un métabolisme qui nous est propre et d’un microbiote (ou flore intestinale) peuplée par de petits êtres rien qu’à nous. Dès lors, on comprend facilement que ce qui convient très bien à l’un, peut ne pas du tout convenir à l’autre. D’où l’importance de s’écouter (hé oui, tout est lié!). Par exemple, le cru peut être digéré en un tour de main par de robustes intestins mais être irritant et provoquer des ballonnements ou de la fatigue par des intestins plus sensibles. Chez les Croqueuses, on invite chacun à expérimenter dans son laboratoire personnalisé pour définir son alimentation idéale.

4. Le culte de la qualité

Pour nous, les grandes recettes et tout le tralala, ce n’est pas nécessaire. On aime les produits bruts, tels que la nature les a créés. On préconise la qualité, en toute simplicité: manger des aliments bio, locaux, et de saison qui ont pris racine dans une terre fertile, les feuilles au vent.

Pourquoi bruts et naturels?

La plupart des produits industriels ne nous apportent rien. Pire, ils nous nuisent. Beaucoup d’entre eux ont été chauffés à haute température, contiennent des conservateurs et sont bourrés de sucres ou de graisses de mauvaise qualité. Mieux vaut consommer du bon beurre au lait cru que de la margarine qui n’est au final que de l’huile hydrogénée (chauffée à haute température) pour la rendre solide et tartinable. C’est un aliment mort, vidé de tout nutriment et nocif pour la santé.

Pourquoi du BIO?

De plus en plus d’études démontrent l’effet désastreux des pesticides sur notre santé, pures inventions de l’homme pour augmenter la productivité au détriment de nos pauvres cellules et de notre environnement!! Saviez-vous que 90% des antioxydants se trouvent dans la peau des fruits et légumes? La peau est donc bien précieuse mais c’est aussi dans celle-ci que viennent se loger les pesticides. Si vous n’achetez pas BIO, mieux vaut dès lors peler vos fruits et légumes plutôt que de vous intoxiquer!

Pourquoi manger de saison?

Les fruits et légumes de saison vous donneront plus de vitamines et minéraux que des aliments qui n’ont pas vu le soleil et qui ont poussé sous les lampes. Des tomates en hiver par exemple donnent peu de nutriments et seront très acidifiantes pour l’organisme alors qu’on a déjà tous tendance à être en acidose (plus d’explications dans un prochain épisode). Quoi de meilleur en été que des tomates gorgées de soleil avec juste un filet d’huile d’olive extra vierge, de la fleur de sel, du bon poivre du moulin et quelques feuilles de basilic?

5. Le plaisir

Manger, c’est avant tout faire vibrer ses papilles, de par les couleurs, les odeurs, les textures. Du plaisir à l’état pur! C’est aussi la joie de se rassembler pour partager un bon repas, se détendre, croquer la vie 🙂 Alors oui, rationnellement, c’est important de comprendre les besoins de son corps, les aliments qui nous font du bien et ceux qu’on doit chasser à grands coups de balai. Comprendre pour se motiver, pour guider ses choix, pour découvrir de nouveaux aliments et adopter des habitudes qui nous veulent du bien. Mais surtout, rester dans le plaisir. Le contrôle, les restrictions, les privations à coups de discipline, ce n’est pas tenable sur le long terme. Chez les Croqueuses, manger est une vraie source de plaisir: on expérimente, on déguste et on en redemande avec un sourire gourmand!